En 2018, 900 personnes par an succombent encore à une crise d’asthme.
Un constat inacceptable, dès lors que l’on sait que cette mortalité est très largement évitable : pour avoir banalisé une exacerbation plus forte qu’une autre, des accidents surviennent encore.
Sous-diagnostic, retard au traitement, inobservance constituent les principaux facteurs déclenchants d’un engrenage dont l’issue peut être fatale. Un constat partagé malheureusement par Laurence Meyer, dont le témoignage poignant dans ce dossier rappelle que l’asthme est une pathologie potentiellement grave, qu’il ne faut jamais banaliser.
A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Asthme, le SNADOM, la Fondation du Souffle, les pneumologues, associés aux urgentistes, aux associations de patients ( FFAAIR, Asthme Allergies) et aux acteurs de la Maison du Poumon, se mobilisent pour sensibiliser le grand public, l’ensemble des professionnels de santé (médecins généralistes, pharmaciens, personnels médicaux) ainsi que les patients eux-mêmes aux enjeux de cette prise en charge de l’asthme aux Urgences et en urgence.